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Le secret du Roi Soleil: couverture

Les corrections du deuxième tome de ma trilogie « Le Trésor des Passions » arrive à son terme! À l’heure où j’écris ces lignes, il me reste un chapitre à corriger!

Il y a cependant une chose qui est prête depuis un certain temps déjà, c’est la couverture de ce deuxième tome! Et oui, j’ai un peu plus anticipé et le travail est déjà là 😀

Cela dit, certaines personnes ont déjà pu découvrir ce visuel depuis un certain temps! Si tu veux toi aussi profiter de mes dernières infos littéraires avant tout le monde, il te suffit de t’inscrire à ma newsletter par email.

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La couverture

Bon, passons au vif du sujet!

Tu veux voir la couverture, donc la voici!

Une belle ambiance! Je l’apprécie particulièrement et je me réjouis de voir ça sous version papier!

Cela ne devrait plus être trop long maintenant: si je suis assez efficace, le livre sera disponible en commande d’ici juillet!

Et pour que cette attente soit un peu moins longue, je t’offre un nouvel extrait issu de cette deuxième partie 😉


Le secret du Roi Soleil

Stacy suivit des yeux le mouvement du tram, médusée.
— Possible, concéda finalement Eddy, peu convaincu. Mais le problème, c’est que nous ne savons pas où aller. Le trésor peut être caché n’importe où, et on ne peut même plus aller à la bibliothèque pour nous renseigner. On ne peut pas perdre notre temps à retourner la ville !
— Eddy, qu’est-ce qui se passe ? s’inquiéta Stacy en revenant au présent. Tu étais le plus motivé de nous trois, et maintenant qu’on y est, tu te décourages comme ça ?
— Je ne me décourage pas, je suis réaliste. Le puma du lac ne nous a pas beaucoup aidés. L’or pourrait se trouver n’importe où dans le monde, nous n’avons absolument aucune chance de le découvrir !
Luis fronça les sourcils.
— Tu oublies le texte gravé. Il est clairement indiqué que le trésor a été amené ici.
— Et après ? Qui nous dit que l’or est encore là ?
Luis soupira.
— Ed, la chance est avec nous ! Regarde ! On avait des moyens bien inférieurs à ceux des grandes expéditions qui nous ont précédées, et on a réussi !
Mais il ne démordait pas.
— C’est pas pareil. Le périmètre était défini, nous savions où chercher. Peut-être, oui, nous avons eu de la chance, mais là, c’est… Je sais pas, c’est comme chercher de l’eau en plein désert ! Si on n’en trouve pas, on va y laisser notre peau.
Luis sourit à cette comparaison.
— Justement. Je l’ai trouvée, l’eau.
Eddy le regarda, méfiant et étonné. Stacy, elle aussi, parut sur la réserve.
— Qu’est-ce que tu racontes ? dit-elle.
— J’ai préféré attendre qu’on soit à nouveau réunis pour en parler, répondit-il simplement.
Et il leur relata son aventure, sa fuite dans les souks, comment il avait échappé à l’assaillant. Il décrivit sa rencontre avec Isis, comment elle l’avait soigné, résumant la discussion qu’ils avaient eue et la proposition qu’il lui avait faite.
— T’es quand même un mec incroyable, annonça Eddy, plus content que surpris. Même quand tout va mal, tu gardes espoir !
Luis se contenta de sourire. Il sentait qu’Eddy avait retrouvé son envie, mais il avait aussi la très nette impression qu’elle avait perdu de sa vigueur. C’était pourtant lui qui s’était le premier entiché de ce trésor, c’était lui qui les avait amorcés dans cette aventure.
Et là, c’est Stacy et moi qui le convainquons de poursuivre…
— Donc, cette historienne va venir ici et nous raconter tout ce qu’on veut ? résuma Stacy, méfiante.
Malgré son troublant constat au sujet de Eddy, Luis perçut un certain mépris dans la voix de son amie. Sans doute n’approuvait-elle pas le fait qu’il ait parlé de leurs découvertes inédites à une inconnue, alors qu’elle-même n’en avait pas touché mot à son mari.

[…]

— Ce fort existe-t-il encore ? demanda Stacy subitement.
En quelques secondes, l’Américaine semblait avoir éliminé tous les doutes qu’elle avait eus un plus tôt. Luis en fut ravi et observa Isis, en attente de sa réponse.
Celle-ci haussa les épaules, indifférente.
— Oui, il est toujours là.
Les trois amis échangèrent un regard, un grand sourire sur les lèvres.
— Il tient debout, tant bien que mal, ajouta la commerçante.
— Que voulez-vous dire ? demanda Luis.
Isis acheva la préparation du thé et retourna vers la table, un petit plateau d’étain entre les mains. Elle sentait bien l’attente de ses convives pour ses explications, mais comme à son habitude, elle prit son temps et distribua à chacun un petit verre brillant et fumant, répandant un effluve doux et vivifiant dans la pièce. Enfin, elle se rassit avec eux et leur sourit.
— Le fort de La Goulette, aussi appelé El Karaka, tombe en ruine depuis de nombreuses années. La végétation et les délinquants auront peu à peu raison de lui.
Un fort en ruine ?
L’endroit semblait parfait.
— Personne ne l’a entretenu ? questionna Stacy, attristée à cette idée. Ce doit pourtant être un monument magnifique ?
— Oh, il a bien servi à une époque : il hébergeait un centre de loisir et de culture. Mais c’est terminé depuis longtemps, heureusement, un projet vise à le restaurer et le mettre en valeur, mais je ne sais pas le temps que ça prendra. Dans tous les cas, je ne pense pas que vous y trouverez grand-chose d’intéressant.
Luis la regarda, une mine d’agacement sur le visage. Son attitude détachée lui semblait de plus en plus étrange.
— Peut-être, mais nous devons aller voir, répondit-il sur un ton de défi. C’est le seul endroit possible, nous devons saisir chaque occasion !
Luis échangea un regard avec Stacy, qui appuya ses propos en acquiesçant.
Si vraiment cette femme cherchait à leur passer devant, ils devaient se dépêcher de se rendre sur place.
— Comme vous voudrez, reprit Isis en se levant à nouveau. Je vous ai préparé une petite surprise pour la suite.
Elle se dirigea vers la commode, et Luis sentit son cœur s’emballer. Que leur réservait-elle ? Immédiatement, il imagina la marchande se retourner vers eux, un canon pointé vers eux, et il regretta de ne pas avoir conservé les armes des mafieux de Puno. Mais il n’eut pas le temps de voir ce que pensaient ses amis qu’Isis fit volte-face, les bras chargés d’étoffes colorées.
— Prenez ces djellabas, leur dit-elle, rayonnante. Ainsi, il vous sera plus facile de passer inaperçus aux yeux de vos agresseurs.
Ou de nous repérer aux vôtres, songea Luis, méfiant.


La suite, c’est pour plus tard!

Je lis volontiers ton avis sur la couverture en commentaire, n’hésite pas à me dire comment tu la trouves 😉

le puma perdu cover 1

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