Le Trésor des Passions – Tome 2

Tu as sans doute déjà vu passer quelques messages à propos du tome 1 : Le puma perdu ! Aujourd’hui, c’est à la suite de l’histoire de se dévoiler ! En attendant la finalisation de l’ouvrage, je te présente quelques éléments du tome 2 du Trésor des Passions, l’aventure qui motive Luis, Eddy et Stacy !

Le titre se dévoile

Le puma perdu était le titre du premier tome. Cela laisse deviner qu’il y est question d’un puma ! Pour en savoir plus, je t’invite à lire le premier tome de ma trilogie.

Comment dire sans trop en dire pour ce deuxième tome ? Disons que les découvertes faites par nos trois amis américains dans la première partie les ont menées vers des informations dont ils ne se seraient jamais doutés ! Malgré cela, un nouveau danger plane sur eux, danger dont la nature ne se révélera que plus inattendue.

Contraints de changer de continent, Luis, Eddy et Stacy vont remonter le fil d’événements historiques liés à la Couronne d’Espagne et découvriront alors ce que personne n’a jamais soupçonné :

Le secret du Roi Soleil

C’est lui, le titre du deuxième tome ! Ce puissant roi qu’était Louis XIV a joué un rôle bien précis dans l’histoire du trésor des Incas. Pour en savoir plus, il faudra lire le livre qui devrait sortir d’ici le mois de juin !

Mais parce que je sais que tu veux découvrir ça et pour pas te faire attendre aussi longtemps, je te propose ici tout de suite un extrait de ce texte.

— Le chauffeur ne nous a pas menti, commenta Luis, satisfait. On est vraiment à deux pas de la casbah.
— Parfait ! conclut Eddy, pressé de débuter. Alors, c’est parti !
Il s’élançait déjà lorsque Stacy l’arrêta tout d’un coup.
— Attends ! s’exclama-t-elle. Regarde, là ! Cette rue…
— Hein ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Il s’approcha à nouveau et suivit le doigt de Stacy.
Non loin de leur emplacement se trouvait une rue nommée Rue de Tresor.
— Ça alors ! Si c’est pas de la chance ! C’est à deux pas d’ici.
Luis et Stacy s’échangèrent un regard dubitatif, mais leur ami avait déjà fait plusieurs pas en remontant la rue.
Ils se mirent en route à leur tour, suivant la précipitation d’Eddy.
— C’est extraordinaire ! dit-il sans même se retourner. Avouez que la coïncidence est remarquable. Nous cherchons un trésor, nous nous rendons là où il est censé être, et paf ! On tombe dessus ! Il n’y a pas vingt mille raisons pour appeler une rue ainsi.
— Eddy, calme-toi ! le coupa sèchement Stacy. Un nom ne veut rien dire.
— Il doit bien tirer son origine quelque part, se défendit-il. Si le texte du puma dit vrai, ça ne peut être qu’ici.
Elle s’arrêta, ennuyée par son excitation surdimensionnée.
— Écoute, je ne veux pas te décevoir, mais sois conscient qu’on ne va pas le trouver planté là, au milieu de la rue.
Eddy fit volte-face.
— Ça, je m’en doute bien.
Elle soupira.
— Ce que je veux dire, c’est qu’il y a de fortes chances pour qu’il n’y ait pas plus de trésor ici qu’au sommet de l’Empire State Building. Alors, ne te réjouis pas trop vite.
Luis poussa la réflexion plus loin.
— Tu as peut-être raison, Stacy. Mais peut-être y trouverons-nous un indice ou une piste qui nous y conduira.
— Oui ! C’est cela ! confirma Eddy en tapant du poing dans sa paume, ravi d’avoir un soutien. Nous devons aller voir !
— De toute façon, c’est ce que nous avions prévu, répondit Stacy, indifférente. Je voulais juste te prévenir, pas que tu sois déçu.
Et elle lui rendit la carte, soigneusement pliée.
Quelques minutes plus tard, ils atteignirent l’étroite Rue de Tresor, bordée de petits bâtiments qui ne dépassaient pas les deux étages. Traversant l’allée au-dessus de leur tête, quelques arcades réunissaient les deux côtés de la ruelle, comme des ponts jetés au travers d’une vallée.
Les trois amis longèrent la rue d’un bout à l’autre, passant devant les ouvertures resserrées d’autres ruelles qui débouchaient là, recouvertes parfois d’un toit ou d’une galerie. Chemin faisant, ils concentraient toute leur attention sur le moindre détail étonnant : la petite pierre qui faisait saillie, une inscription mystérieuse qu’ils ne comprenaient pas…
Mais, une fois arrivés au bout, rien ne s’était montré payant et ils décidèrent d’un commun accord de reprendre la rue dans l’autre sens, en marchant beaucoup moins vite et en observant tous les éléments qui eurent pu les guider au-delà.
— Chaque chose peut être perçue différemment selon le point de vue que l’on adopte, avait fait remarquer Luis.
Mais au final, aucune trace visible ne laissait penser que de l’or se trouvait dans les environs, aussi Stacy s’interrogea pour la suite des opérations.
— De toute évidence, il n’y a rien ici, soupira Eddy en se laissant tomber sur la marche d’un seuil.
— Je t’avais dit de ne pas t’égayer trop vite, dit-elle, une pointe de reproche dans la voix.
— Il doit forcément y avoir un indice quelque part, se désespéra Eddy, le menton posé au creux des mains.
Luis intervint à ce moment.
— Au contraire, il se pourrait bien qu’aucun indice ne témoigne du trésor inca.
Eddy leva les yeux vers lui.
— Mais comment allons-nous faire alors ?
— Réfléchis. Tu viens de récolter une quantité faramineuse d’or et d’argent, puis tu l’entreposes quelque part. Quel serait ton intérêt à laisser un indice derrière toi ?
Eddy resta muet quelques secondes et estima cette nouvelle approche.
— Au contraire, le but est de passer inaperçu, reprit Luis. Lorsque la piste est trouble, tout l’enjeu est de se poser les bonnes questions. Parole de flic.
Eddy croisa le regard de Stacy. Elle semblait amusée par ces explications.
— Donc, si j’étais Pizarro, où aurais-je caché ce trésor ?
Cette fois-ci, la question était plus destinée à lui-même qu’à ses amis. Baissant les yeux au sol, il commença à faire des allées et venues au travers de la ruelle, marmonnant quelques propos inaudibles. Par moment, il articulait plus clairement, lorsqu’un éclair de lucidité semblait le traverser.
— Réfléchissons… J’arrive ici avec mes navires, chargés du trésor d’Atahualpa, ex-empereur du plus grand empire de l’Amérique du Sud.
Tout en parlant, Luis voyait défiler dans son esprit les images évoquées.
— Tunis n’est alors qu’une alliée du Saint-Empire, elle n’y est pas pleinement intégrée. À cette époque, la ville ne s’étend pas au-delà de la médina, ce quartier était donc le centre névralgique de la cité…
Stacy et Eddy le suivaient des yeux au rythme de ses pas sans dire un mot, écoutant simplement. Un silence particulier régnait d’ailleurs entre les murs étroits de la Rue de Tresor, et n’importe quel individu passant à moins de dix mètres d’eux à ce moment aurait pu intercepter ses propos.
— Dès lors, poursuivit-il, est-il plausible de faire éventrer une rue exiguë comme celle-ci dans le but d’y enfouir des richesses ?
Il fit encore quelques va-et-vient avant de s’arrêter subitement, puis il se tourna brusquement vers ses amis, faisant sursauter Eddy.
— Non ! C’est impossible !
Eddy écarquilla les yeux.
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— C’est impossible, répéta Luis, convaincu. Imaginez cette rue en 1535. Elle regorge alors de gens qui vont et viennent dans tous les sens, transportant leurs marchandises, leur matériel, le fruit de leur travail…
Stacy acquiesça en silence.
— La vie bat son plein. Tout le monde négocie, voyage ou travaille. Les murs résonnent d’une multitude de conversations et de bruits divers… Ce quartier est le cœur de la cité. Compte tenu de ce contexte atypique, pensez-vous qu’il soit possible d’accéder à cette rue ou une autre de façon discrète afin d’y dissimuler plus de quinze tonnes d’or et d’argent ?
Ils restèrent muets tous les deux, intégrant progressivement sa réflexion.
— Non, c’est impossible, reprit-il. Le trésor n’est pas ici, nous devons chercher ailleurs.

Bientôt disponible

Je viens de mandater quelqu’un pour réaliser la couverture de ce second opus. Je devrais avoir un visuel à te présenter d’ici quelques temps. En attendant, je m’attèle au derniers travaux pour achever définitivement le tome 2 du Trésor des Passions!

N’hésite pas à partager cet article si tu penses que cette lecture peut intéresser l’un de tes amis, et si tu as lu le premier tome, je t’invite à laisser une évaluation sur le site de ton libraire ou directement auprès de moi.